Censure, désinformation, fake news… La guerre, c’est aussi sur Internet !

Dans un contexte de tensions au Proche-Orient, Meta (Facebook et Instagram) et TikTok ont reçu une demande formelle d’informations de la part de la Commission européenne. Les deux plateformes ont une semaine pour y répondre. Cette démarche fait suite à celle adressée à X auparavant, dans le cadre de la nouvelle législation européenne sur les services numériques, le Digital Services Act (DSA).

Des sociétés mises sous pression par la guerre Israël-Hamas

La Commission européenne a sollicité Meta et TikTok afin de collecter des informations sur leur conformité aux nouvelles régulations visant à contrôler les contenus illégaux et la désinformation pendant ce conflit entre Israël et le Hamas. Ce dernier a mis en lumière les défauts de modération des contenus haineux et violents, ainsi que ceux liés à la désinformation sur ces plateformes.

Un tour de vis entamé avec quatre grands services en ligne

L’exécutif bruxellois a entamé cette démarche avec l’envoi de lettres de mise en garde du commissaire au Numérique Thierry Breton à X, Meta, TikTok et YouTube. Toutefois, la demande d’informations actuellement adressée à Meta et TikTok ne représente pas encore une mise en cause. YouTube est épargné pour l’instant.

Une régulation plus stricte de l’espace numérique européen avec le DSA

Le Digital Services Act constitue un nouvel arsenal législatif visant à réguler les activités des grandes plateformes sociales au sein de l’Union Européenne. L’épisode actuel marquera longtemps la mémoire des sociétés éditrices du fait des nombreux défauts constatés de modération et des failles dans la lutte contre la désinformation.

Au-delà de la modération, un contrôle plus global des contenus illégaux et terroristes

La Commission européenne souhaite également connaître les mesures prises par Meta et TikTok pour réduire le risque de propagation et d’amplification de contenus terroristes et violents, ainsi que des discours de haine. Ces derniers jouent un rôle important dans l’influence et la perception publique des événements liés au conflit Israël-Hamas.

Des réponses attendues sur le court terme et des conséquences potentielles

Meta et TikTok disposent d’une semaine pour répondre à la demande formelle d’informations de la Commission européenne. Ils devront détailler les moyens mis en œuvre pour se conformer aux exigences du DSA. Si les réponses ne sont pas satisfaisantes, il se peut que des actions supplémentaires soient entreprises par la Commission pour s’assurer de la conformité des deux grandes entreprises technologiques aux régulations en vigueur.

Un appel à la responsabilisation des plateformes en ligne

Finalement, cette initiative de la Commission européenne met en évidence l’importance pour les plateformes d’être proactives dans la lutte contre la désinformation et le contrôle des contenus haineux ou violents. Il revient également à ces entreprises de s’assurer qu’elles respectent les législations locales et internationales pour garantir un espace numérique plus sûr et transparent pour tous les citoyens européens.

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