Souvent médiatisées, les opérations de fusion-acquisition ne sont pas inconnues du grand public. Il s’agit de transactions complexes et très stratégiques qui induisent un immense potentiel de croissance pour l’entreprise acquéreuse, mais dont le succès n’est pas toujours assuré. En particulier, l’intégration de l’entreprise acquise dans les activités de la société acquéreuse cristallise les difficultés, sans oublier qu’un contexte géopolitique et macroéconomique peu propice peut mettre toute l’opération en péril. Pour en assurer la réussite, les entreprises sont nombreuses à se tourner vers le management de transition : explications dans cet article.
Fusion-acquisition : des opérations courantes, mais irrégulières
La fusion-acquisition est une stratégie de croissance bien implantée et assez courante (quelques dizaines de milliers d’opérations par an). Cependant, le nombre de transactions reste irrégulier dans le temps. En effet, début 2022, le cabinet PWC dressait un état des lieux très enthousiaste de la situation : une augmentation sans précédent des transactions de 24% en volume et 57% en valeur en 2021 par rapport à 2020, qui illustre très bien les effets de rebond et de reprise qui succèdent à la crise sanitaire de la COVID-19. Néanmoins, à la fin de cette même année 2022, le journal Les Échos annonçait un ralentissement du nombre de fusion-acquisitions de près de 40% sur l’année, tendance notamment liée aux tentatives d’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le volume, la qualité et le succès des opérations de fusion-acquisition sont de ce fait influencés par des facteurs géopolitiques et macroéconomiques externes.
L’analyse approfondie du contexte permet donc de cerner un certain nombre de facteurs externes qui influencent les opérations de fusion-acquisition, et ainsi d’ajuster, en fonction de ces contraintes, les stratégies de croissance et d’intégration. Ces dernières cristallisent fréquemment les difficultés dans leur conception et leur définition, mais aussi dans leur mise en œuvre.
Les enjeux stratégiques de la fusion-acquisition
Différentes stratégies de croissance
La fusion-acquisition correspond à une stratégie de croissance externe, dans la mesure où elle consiste à faire progresser l’activité de l’entreprise acquéreuse en utilisant celle de l’entreprise acquise (elle s’oppose ainsi aux stratégies de développement interne ou de croissance organique). On peut distinguer trois stratégies de développement externe sous-jacentes à la fusion-acquisition :
La croissance horizontale consiste à acquérir une entreprise sur le même segment de marché que la société acquéreuse. Elle lui permet de renforcer sa position sur ce segment de marché (augmentation de la visibilité, du pouvoir de négociation, du portefeuille client, etc.) et/ou de s’implanter dans de nouvelles zones géographiques.
La croissance verticale consiste à acquérir une entreprise exerçant en amont ou en aval de la société acquéreuse dans le processus de production. Elle lui permet notamment de maîtriser parfaitement un plus grand nombre d’étapes sur toute la chaîne de valeur et de mieux contrôler la qualité de ses produits finis, selon ses propres standards.
La croissance conglomérale consiste à acquérir une entreprise dont l’activité n’a pas de lien direct avec celle de la société acquéreuse. Il s’agit alors d’une diversification des activités.
L’intégration ou la cristallisation des difficultés
On distingue plusieurs niveaux d’intégration, de la simple acquisition, suite à laquelle les deux entités continuent d’exister séparément, à la fusion-absorption où l’entreprise acquise est entièrement assimilée par la société acquéreuse.
Quel que soit le niveau d’intégration, cette étape cristallise souvent les difficultés, comme le rappellent les professionnels de la fusion-acquisition. En effet, le succès de la seule acquisition repose uniquement sur l’accord commercial, le montage financier et la rigueur administrative et juridique, tandis qu’une intégration réussie demande un travail d’harmonisation de fond et un pilotage précis pour que la continuité des opérations soit assurée. Il s’agit non seulement d’homogénéiser (ou a minima de synchroniser) les process, mais aussi de créer une nouvelle perception des activités en interne : la gestion des ressources humaines, notamment via la communication interne, reste un élément central de toute intégration.
Management de transition : réussir son opération de fusion-acquisition avec Adequancy
La fusion-acquisition est donc une opération de fond qui marque un changement parfois brutal pour les entreprises concernées. Afin de faire face à ce changement et d’assurer le succès de l’opération (tout spécialement en ce qui concerne la phase d’intégration), elles sont nombreuses à se tourner vers Adequancy, référence digitale du management de transition. En effet, l’intervention d’un manageur de transition, à la fois expert technique et spécialiste du changement, est particulièrement recommandée pour faire face aux périodes de bouleversements comme celles qui succèdent aux opérations de fusion-acquisition.
Par exemple, la filiale d’un groupe spécialiste de la sous-traitance électronique a récemment fait appel à Adequancy dans le cadre d’une fusion-acquisition concernant une entreprise aux États-Unis. Comme souvent, l’intégration posait problème, mais l’intervention d’un Directeur général de transition a permis à l’entreprise de traverser cette période de changement en assurant la continuité et l’harmonisation des opérations ainsi que leur pilotage. Le soutien d’Adequancy a de ce fait permis de reconstruire des bases solides pour optimiser l’activité et envisager l’avenir plus sereinement.
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